Depuis que McLaren s’est relancé dans la lutte en tête de la grille de Formule 1, un nom revient sur toutes les lèvres : Andrea Stella. L’ingénieur italien, promu à la direction de l’écurie, est reconnu comme un leader discret mais efficace, qui a su galvaniser ses troupes et insuffler une nouvelle dynamique à une équipe historique. Ce renouveau, palpable depuis la saison dernière, n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat d’un management où l’humain prime tout autant que la technique.
Stella, fort de ses années passées chez Ferrari puis McLaren, a rapidement imprimé sa marque. Il a replacé l’écoute et la collaboration au centre de la performance. Il ne s’agit pas simplement d’additionner les compétences, mais de les faire converger vers un objectif commun, en favorisant la motivation et la communication. Ce style de leadership participatif s’est avéré déterminant lors des différents rebondissements de la saison, mais aussi lors des phases plus délicates où les doutes pouvaient s’installer au sein des effectifs de Woking.
L’une des clés de ce succès réside dans la capacité de l’équipe à apprendre rapidement de ses erreurs et à rester soudée malgré l’adversité. Andrea Stella est le premier à reconnaître l’importance du retour d’expérience et de l’itération. Il encourage ses ingénieurs et pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, à transmettre librement leurs ressentis, faisant ainsi de chaque course une opportunité de progrès. Au-delà des chiffres, c’est cette culture d’amélioration continue qui propulse aujourd’hui McLaren sur le devant de la scène.
Cette approche humaine et méthodique s’accompagne aussi d’une attention très pointue au détail. Le développement de la MCL60, puis de la MCL38, a bénéficié d’un travail en synergie entre les départements aérodynamique, châssis et stratégie. En impliquant davantage ses techniciens dans la prise de décision, Stella a su accélérer la prise d’initiatives et encourager l’innovation. Les évolutions techniques introduites tout au long de la saison l’an dernier – notamment sur le plan aérodynamique – ont permis de combler le retard sur les cadors que sont Red Bull et Ferrari.
Mais plus que la satisfaction de rivaliser enfin pour des podiums, ce qui réjouit le plus le team principal italien, c’est l’enthousiasme retrouvé à chaque niveau de l’écurie. On sent, dans le paddock comme à l’usine, une confiance renouvelée et une énergie communicative. Les mécaniciens, ingénieurs et pilotes travaillent désormais avec le sentiment d’appartenir à une équipe capable de grandes choses – sentiment partagé par les supporters historiques de la firme orange papaye.
Ce vent nouveau se traduit aussi par une proximité accrue avec les fans. McLaren, sous l’égide de Stella, multiplie les initiatives pour impliquer sa communauté : événements interactifs, contenus exclusifs sur les réseaux sociaux, immersion dans les coulisses… Le charisme naturel du patron italien, doublé d’une humilité sincère, forge un lien authentique entre le public et l’écurie.
Alors que la bataille s’annonce plus intense que jamais en 2024, l’approche novatrice de Stella pourrait être la clé menant McLaren vers un retour durable au sommet. Au fil des Grands Prix, on observe une équipe grandissante en maturité et en ambition, prête à écrire une nouvelle page de son histoire légendaire. Les fans de Formula 1 ont toutes les raisons d’espérer : Woking n’a sans doute pas dit son dernier mot, et Andrea Stella entend bien prouver que le leadership humain peut rivaliser – et parfois surpasser – la haute technologie sur la voie de la victoire.
