Le Grand Prix d'Azerbaïdjan, organisé sur le circuit urbain de Bakou, demeure un rendez-vous incontournable du calendrier de la Formule 1 grâce à sa combinaison unique de longues lignes droites et de virages sinueux au cœur de la vieille ville. Les équipes et pilotes ont entamé les premiers essais libres dans une ambiance survoltée, cherchant les réglages optimaux pour affronter ce tracé toujours imprévisible. Cette édition 2025 offre déjà son lot de surprises et de stratégies, promettant un week-end riche en rebondissements.
La journée du vendredi a été marquée par une constante évolution de la piste, rendant la collecte de données encore plus cruciale. Les gommes tendres ont offert beaucoup d’adhérence en début de séance, mais une dégradation rapide a forcé les ingénieurs à revoir leurs plans de long run. Les ingénieurs stratégiques, toujours à l’affût, ont capté les moindres réactions des monoplaces lors des tests pour maximiser les performances lors des qualifications et de la course. Les équipes de pointe comme Red Bull Racing et Mercedes ont immédiatement révélé leur potentiel, mais la concurrence s’annonce plus serrée que jamais.
Chez Ferrari, l’espoir est de mise, avec Charles Leclerc très à l’aise sur ce circuit et Carlos Sainz manifestement en confiance après plusieurs réglages aérodynamiques fructueux. McLaren, quant à elle, poursuit sa montée en puissance : Lando Norris et Oscar Piastri semblent capables de se mêler à la lutte pour la troisième ligne, profitant pleinement des nouvelles évolutions apportées sur la MCL38. De son côté, Aston Martin poursuit son développement avec Fernando Alonso qui, fidèle à sa réputation, ne laisse rien au hasard et explore toutes les limites du circuit.
Du côté du peloton, Alpine tente de limiter les dégâts sur un tracé historiquement difficile pour l’écurie française. Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont employés à extraire le maximum d’une monoplace en difficulté en termes d’adhérence dans les virages lents. Williams et Haas n’ont pas démérité, tout en affrontant les habituelles subtilités du circuit azerbaïdjanais : des vibreurs agressifs, des murs rapprochés et, bien sûr, le vent capricieux venu de la mer Caspienne.
On note également le retour en grâce d’AlphaTauri, capable d’aller chercher des places en Q2, voire mieux, grâce à une stratégie audacieuse axée sur l’exploitation des pneumatiques medium. Les séances de vendredi laissent présager un classement très resserré en milieu de grille, où chaque dixième de seconde comptera dès les qualifications.
Les réactions côté pilotes traduisent la tension et l’enthousiasme : Max Verstappen souligne la nécessité de trouver un compromis idéal entre vitesse maximale et stabilité dans le secteur sinueux. George Russell évoque la difficulté de chauffer les freins et les pneus sur les longues lignes droites, ce qui rend le travail des mécaniciens et ingénieurs d’autant plus complexe. Du côté de Sergio Perez et Lewis Hamilton, l’optimisme règne malgré la difficulté de dépasser dans la section étroite du château.
Avec la météo clémente attendue pour le reste du weekend et le risque de Safety Car toujours élevé à Bakou, tout est réuni pour assister à l’une des courses les plus imprévisibles de la saison. Les équipes affinent leur plan d’attaque, prêtes à exploiter la moindre opportunité lors du sprint ou de la course principale. Les fans de F1 peuvent s’attendre à de spectaculaires passes d’armes, à de la stratégie en action et, peut-être, à de nouveaux héros inattendus sur les rives de la mer Caspienne.
Rendez-vous dimanche pour vivre ensemble cette grande fête de la vitesse et de la précision où, comme toujours à Bakou, tout peut arriver jusqu’au dernier virage !
