La saison 2025 de Formule 1 s’annonce déjà riche en rebondissements, et l’étape du Grand Prix de Mexico City demeure l’un des rendez-vous les plus attendus du calendrier. Situé dans le légendaire Autódromo Hermanos Rodríguez, au cœur d’une des villes les plus animées au monde, ce Grand Prix promet des courses toujours spectaculaires et un public survolté fidèle à la réputation du Mexique. Depuis son retour en 2015, le circuit mexicano captive autant par son tracé unique, que par l’atmosphère vibrante de ses tribunes, notamment dans l’impressionnant stadium Foro Sol.
Le circuit est caractérisé par une altitude extrême : à plus de 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer, la pression atmosphérique reste l’une des particularités techniques majeures pour les écuries. Cette rareté a des conséquences directes sur la performance aérodynamique et le comportement du moteur, puisque l’air moins dense réduit l’appui, rendant les voitures plus capricieuses et difficiles à maîtriser, surtout dans les longues courbes du secteur 1. Les ingénieurs doivent adapter les réglages, choisir des niveaux d’appui dignes de Monaco, tandis que les moteurs subissent des contraintes thermiques majeures. Cet environnement unique suscite chaque année la curiosité des fans et des spécialistes.
Le circuit Hermanos Rodríguez est aussi connu pour son immense ligne droite de plus de 1,2 km, propice aux dépassements spectaculaires. C’est ici que la puissance du moteur et la gestion des batteries hybrides jouent un rôle déterminant. Mais au-delà de la vitesse de pointe, c’est souvent au freinage pour le virage 1 et lors de la ‘section stadium’ que tout se joue, là où l’audace et la maîtrise technique sont récompensées. Les moments décisifs s’enchaînent, offrant régulièrement des rebondissements imprévisibles lors des derniers tours.
Le palmarès récent de Mexico met en avant la domination de Max Verstappen, triple vainqueur ici et véritable spécialiste du tracé, qui sait parfaitement exploiter les phases de départ et la gestion délicate des pneumatiques sur cette piste abrasive. Mais derrière lui, les Ferrari, Mercedes et McLaren, portées par des pilotes ambitieux comme Charles Leclerc, Lewis Hamilton ou Lando Norris, affichent leur envie de renverser la hiérarchie. La météo, souvent clémente mais parfois capricieuse en soirée, ajoute une dose supplémentaire d’incertitude, notamment pour les stratégies de pneus.
La passion mexicaine pour la Formule 1 ne faiblit pas – plus de 400 000 spectateurs sont attendus durant le week-end, faisant du GP de Mexico l’un des événements sportifs majeurs de l’Amérique latine. L’engouement autour de Sergio Pérez, véritable idole nationale, ne cesse de grandir. Le pilote Red Bull, déjà monté à deux reprises sur le podium à domicile, sera sous pression devant son public, qui rêve de le voir triompher face à la concurrence internationale. L’atmosphère bruyante des gradins, colorés de rouge et vert, témoigne de cette ferveur unique.
Au-delà de la compétition, le Grand Prix de Mexico City est l’occasion pour les teams et les fans d’apprécier de nombreuses animations, concerts et manifestations culturelles qui rythment la ville durant toute la semaine de course. C’est un véritable festival de la vitesse et de la culture, un passage obligatoire pour tout passionné de F1 souhaitant profiter d’une ambiance sans égale. En combinant records de vitesse, défis techniques, passion populaire et surprises en course, le GP de Mexico continue d’écrire l’histoire moderne de la Formule 1.
