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Choc au GP du Qatar : Pirelli impose une limite choquante !

Choc au GP du Qatar : Pirelli impose une limite choquante !

Équipe FansBRANDS® |

Le Grand Prix du Qatar, accueilli ce week-end sur le circuit de Losail, a offert une toile de fond inédite pour une prise de décision exceptionnelle concernant la sécurité. Face à des préoccupations émergentes sur la durabilité des pneumatiques, la FIA et Pirelli sont intervenus d’urgence pour instaurer un règlement sans précédent : des relais de 25 tours maximum pour chaque train de pneus utilisé lors de la course. Une première dans l’histoire récente de la Formule 1, qui a immédiatement déclenché une multitude de réactions chez les pilotes, les écuries et les fans.

Les inquiétudes sont apparues lors des premiers essais libres, où l’on a observé des signes inhabituels d’usure sur les flancs de certains pneus. Après des investigations poussées, Pirelli a identifié un risque élevé de délamination potentielle, principalement lié aux contraintes extrêmes infligées par les vibreurs de Losail, accentuées par la combinaison du nouvel asphalte et des températures locales élevées. Soucieuse d’éviter un scénario similaire à celui du tristement célèbre Grand Prix d’Indianapolis 2005, la FIA a promptement réagi en collaboration avec Pirelli.

La directive imposant un maximum de 25 tours consécutifs par train de pneus signifie que, quelle que soit la stratégie choisie, il est impossible pour les écuries de tenter un arrêt unique (one-stop). La stratégie pneumatique devient ainsi un exercice d’anticipation et de gestion, forçant au moins deux arrêts au stand, voire trois pour les plus prudents. Le défi technique se double d’un bouleversement du déroulement normal d’un Grand Prix, où l’incertitude et le spectacle pourraient bien être au rendez-vous.

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Certains pilotes, comme Lewis Hamilton et Fernando Alonso, ont reconnu la nécessité de privilégier la sécurité, même si une partie du paddock s’est montrée frustrée par l’impossibilité de déployer des stratégies agressives. L’équipe Mercedes a communiqué que la nouvelle règle exigerait une grande flexibilité dans la prise de décision, tandis que chez Ferrari, on tablera sur la rapidité des arrêts et la capacité à gérer le trafic dans une course plus morcelée que d’ordinaire.

Pour les fans, cette décision crée une situation paradoxale : d’un côté, la prudence réactive de la FIA protège l’intégrité des pilotes et évite tout scandale ; de l’autre, le calcul permanent et la multiplication des arrêts pourraient pimenter la course avec davantage d’occasions de dépassements, d’erreurs de stratégie ou d’incidents dans la pitlane. Un aspect que les amateurs de Formule 1 scruteront avec attention, eux qui savourent toujours l’inattendu et la dramaturgie propre à ce sport.

Les spécialistes techniques rappellent que le circuit de Losail met à rude épreuve la partie extérieure des gommes, en raison de longues courbes rapides et d’un asphalte relativement abrasif bien que récent. Pirelli travaille déjà à l’amélioration de la robustesse de ses pneus pour les prochaines éditions à Qatar, tandis que des rumeurs circulent sur une éventuelle modification des vibreurs pour les rendre moins agressifs.

Au-delà de la polémique, ce Grand Prix 2024 pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont la sécurité pneumatique est pensée en Formule 1 moderne. De nouveaux protocoles de surveillance ont été mis en place pour prévenir tout risque sur d’autres circuits, illustrant la capacité du sport à s’adapter rapidement face à l’imprévisible. Reste à savoir si cette édition du GP du Qatar offrira un spectacle plus stratégique que jamais ou si les contraintes techniques finiront par brider la fougue des pilotes en quête de gloire sous les projecteurs du désert.