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"Erreur de McLaren : Norris a-t-il perdu gros à Bakou ?"

"Erreur de McLaren : Norris a-t-il perdu gros à Bakou ?"

Équipe FansBRANDS® |

La saison 2024 de Formule 1 réserve chaque week-end son lot de surprises et d’intrigues stratégiques. Le Grand Prix d’Azerbaïdjan couru dans les rues de Bakou n’a pas dérogé à la règle, offrant aux fans un scénario haletant, aussi bien sur la piste qu’aux stands. À l’épicentre de la controverse : McLaren et la gestion délicate de l’arrêt au stand de Lando Norris, un épisode qui fait couler beaucoup d’encre dans la sphère F1 depuis dimanche.

Parti depuis une prometteuse position sur la grille, Norris affichait un rythme solide dans les premiers tours. Dans une course où la fenêtre de neutralisation est souvent très avantageuse à Bakou, le jeune britannique et son équipe espéraient profiter d’une éventuelle voiture de sécurité pour effectuer leur premier arrêt. McLaren, connu pour sa stratégie affûtée ces derniers GP, avait toutes les cartes en main pour jouer un coup tactique au bon moment.

Pourtant, cette fois, la stratégie s’est retournée contre eux. Se fiant à une possible intervention de la voiture de sécurité, McLaren a choisi de laisser son pilote en piste pendant quelques tours supplémentaires. Malheureusement pour Norris, cet événement n’est jamais survenu, ce qui a décalé son arrêt au stand par rapport à ses concurrents directs. Une décision lourde de conséquences, puisque le Britannique a perdu deux positions lors des passages aux stands, se retrouvant derrière Lewis Hamilton et Lance Stroll.

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L’analyse post-course révèle que ce choix stratégique a été dicté par un pari — celui d’un Safety Car imminent. À Bakou, la probabilité d’incident est effectivement élevée, mais jouer cette carte comporte toujours un risque. Andrea Stella, directeur de l’équipe, a admis après la course que McLaren espérait « maximiser la fenêtre en cas de neutralisation ». Malheureusement, la période idéale n’est jamais arrivée, laissant Norris exposé à un « undercut » de la part de ses rivaux.

Ce scénario met en lumière la difficulté de jongler entre anticipation et réaction instantanée. En Formule 1, la différence entre génie tactique et raté stratégique se joue souvent à la seconde près et sur des informations constamment évolutives. Si la décision de McLaren avait été couronnée de succès, elle aurait propulsé Norris sur le podium ou, à tout le moins, l’aurait confortablement maintenu dans le groupe de tête.

Norris, toujours lucide et fair-play, a minimisé l’incident à l’issue de la course, soutenant le pari tenté par son équipe. Selon lui, « ce genre de décisions fait partie du jeu », soulignant que « parfois, on gagne gros, parfois, on paie le prix fort ». Le pilote anglais n’a pas caché sa frustration passagère, mais a appelé à se concentrer sur le progrès global de McLaren cette saison, qui vient de réaliser une nouvelle approche du développement aérodynamique de sa monoplace.

Pour les fans de la discipline, cet épisode illustre parfaitement la complexité stratégique qui règne dans le paddock moderne, où chaque fraction de seconde compte et où le timing des arrêts aux stands peut faire toute la différence. McLaren saura-t-elle tirer les leçons de cet épisode et revenir plus forte dès le prochain Grand Prix ? C’est toute la beauté du sport automobile : rien n’est jamais joué d’avance, et chaque course écrit sa propre histoire.