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Hamilton en crise ? Vasseur brise le silence sur Vegas !

Hamilton en crise ? Vasseur brise le silence sur Vegas !

Équipe FansBRANDS® |

Le week-end dernier à Las Vegas restera longtemps gravé dans les mémoires des passionnés de Formule 1, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons, du moins du côté de Lewis Hamilton. Le septuple champion du monde, attendu comme l’un des animateurs majeurs sous les projecteurs de la ville du jeu, a rencontré une série de difficultés qui a mis à l’épreuve ses nerfs, sa voiture et la stratégie de Mercedes. Mais faut-il dramatiser la situation, ou bien relativiser cette déroute inhabituelle ? C’est la question que se posent aujourd’hui les observateurs du paddock.

Au volant d’une Mercedes à la peine, Hamilton a connu un enchaînement de mésaventures dès les premiers tours de roues, entre incidents de piste et choix tactiques malheureux. La monoplace argentée, qui a souvent brillé sur les circuits urbains ces dernières années, semblait cette fois-ci impuissante face à des conditions changeantes et à une concurrence affutée. Les réglages optimaux sont restés insaisissables et l’adhérence sur l’asphalte flambant neuf du Las Vegas Strip Circuit a réservé de mauvaises surprises aussi bien aux pilotes qu’aux ingénieurs.

Mais alors que la frustration s’emparait du clan Mercedes et de nombreux fans, Frédéric Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari mais aussi voix posée du paddock, a appelé à prendre du recul. Selon lui, la critique sévère à l’encontre de Hamilton et de son équipe est aussi précipitée qu’injuste. "Un mauvais week-end arrive à tout le monde, même aux plus grands", rappelle-t-il, soulignant que l’enjeu pour les grandes équipes réside davantage dans leur capacité à rebondir que dans le fait d’éviter la moindre erreur.

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La pression était redoublée pour Hamilton dans le Nevada, avec une attente phénoménale des supporters américains et une médiatisation extrême sur ce nouveau rendez-vous du calendrier. Dans ce contexte, chaque incident en piste – accrochage, pénalité ou dégradation rapide des pneus – s’est traduit par un effet boule de neige, rendant la mission souvent impossible pour remonter dans la hiérarchie. Mercedes, pourtant habituée à la résilience même en situation de crise, a dû improviser et composer avec des données imprévisibles tout au long de la course.

L’issue du Grand Prix soulève toutefois des questions plus profondes sur l’état de compétitivité de la W14 en cette fin de saison. L’équipe a certes montré des signes encourageants, notamment avec la deuxième place de George Russell lors des qualifications, mais l’écart persistant face à Red Bull et Ferrari reste préoccupant. Pour Hamilton, qui brigue toujours une huitième couronne, retrouver de la confiance et des réglages efficaces lors de la dernière manche sera crucial pour aborder 2024 sur une dynamique positive. Les fans de la star britannique espèrent un sursaut rapide, mais comprennent aussi la réalité d’une grille plus serrée que jamais.

Frédéric Vasseur, quant à lui, a rappelé dans ses différentes interventions l’importance de l’apprentissage collectif, même lors des revers. Il n’a pas manqué de souligner que la Formule 1 moderne, bien plus imprévisible que par le passé, est aussi un monde où l’adaptation prime sur la tentation de pointer le doigt. Mercedes et Hamilton, forts de leur expérience, sauront sans aucun doute tirer les enseignements de cet épisode pour revenir plus forts.

À l’aube de la finale à Abu Dhabi, les regards seront braqués sur les Flèches d’Argent. Entre quête de rédemption et préparation à la bataille de 2024, l’échec de Las Vegas pourrait bien, à terme, devenir le moteur d’un retour triomphant. En Formule 1, rien n’est jamais joué et tout peut basculer d’un virage à l’autre. Les week-ends comme celui-ci, aussi douloureux soient-ils, font partie de la légende du sport. Et les véritables champions se mesurent à leur capacité à rebondir.