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Ferrari au Bord du Gouffre : Les Pneus "Ballon" les Trahissent!

Ferrari au Bord du Gouffre : Les Pneus "Ballon" les Trahissent!

Équipe FansBRANDS® |

Le Grand Prix du Qatar a offert son lot de défis et de surprises aux écuries de Formule 1, mais c’est surtout Ferrari qui a particulièrement souffert d’un week-end difficile, marqué par une perte de rythme inattendue. Si beaucoup s’interrogeaient sur la raison de cette contre-performance, les récents retours de Maranello pointent du doigt la décision de la FIA concernant les pressions minimales des pneus, qui ont été imposées à des niveaux exceptionnellement élevés pour des raisons de sécurité.

Contraints de rouler avec des pressions qui dépassaient les valeurs auxquelles ils sont habitués, les pilotes de la Scuderia, Charles Leclerc et Carlos Sainz, ont rencontré d’importantes difficultés à trouver l’adhérence nécessaire en piste et à maîtriser la dégradation des pneus. Selon les ingénieurs de Ferrari, ces « pressions ballon » auraient modifié de manière significative le comportement de la SF-23, rendant difficile l’exploitation de son potentiel et accentuant l’usure des gommes, déjà malmenées par la surface abrasive du circuit de Losail et la chaleur ambiante.

L’équipe technique a expliqué que l’augmentation des pressions, décidée suite à l’apparition de cloques et de risques d’éclatement des pneus lors des essais, a mis en péril toute la stratégie de course de Ferrari. Cette adaptation de dernière minute, bien que justifiée par la sécurité, a empêché les pilotes de trouver leurs repères et a compromis la cohérence des relais, rendant la monoplace particulièrement instable. La SF-23 semblait glisser sur la piste, manquant de grip mécanique, ce qui a élargi l’écart qui sépare l’équipe italienne de ses rivaux directs, notamment McLaren et Mercedes.

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Ce contexte délicat soulève d’anciennes interrogations sur la gestion des pneus en Formule 1, un facteur crucial depuis que la réglementation impose des enveloppes uniques à tous les concurrents. Les pressions recommandées par Pirelli sont fixées avec rigueur, mais les incidents survenus au Qatar – notamment ceux liés à la déformation des pneus à haute vitesse – ont poussé la FIA à aller plus loin pour éviter tout danger. D’autres équipes ont également été touchées, mais la corrélation entre l’équilibre naturel de la Ferrari et les exigences de pression a exacerbé les difficultés de la Scuderia.

De nombreux observateurs se rappellent de l’époque récente où Ferrari brillait lors des week-ends de forte adhérence, lorsque l’exploitation précise des pneumatiques permettait de compenser les lacunes du châssis. Ce n’est plus le cas lorsqu’il faut s’éloigner de la fenêtre idéale du comportement du pneu. Le ressenti de Charles Leclerc à l’issue du week-end qatarien était sans appel : « Les sensations étaient complètement différentes, et la gestion des pneus impossible. » Même constat du côté de Carlos Sainz, qui n’a pu prendre le départ à cause d’un problème de fuite d’essence, écartant toute chance de « sauver » les meubles pour l’équipe italienne.

Cette mésaventure met en lumière l’importance vitale de l’alchimie entre châssis et pneumatiques. Les écuries devront en tirer des enseignements majeurs à l’approche des dernières épreuves du championnat. Pour Ferrari, continuer à jouer la carte de l’inventivité technique reste primordial : l’équipe et ses pilotes devront revoir leurs approches de réglages, d’autant que Pirelli et la FIA n’excluent pas de nouveaux ajustements en cas de conditions extrêmes similaires dans les prochaines courses.

Malgré ce revers, la Scuderia n’abandonne rien. La bataille pour la deuxième place du Championnat Constructeurs reste plus ouverte que jamais, et la course au développement s’annonce palpitante alors que la saison touche à sa fin. Les tifosi espèrent une réaction forte lors des prochains rendez-vous, où chaque décision technique, chaque choix de réglage et chaque adaptation stratégique pourraient faire la différence face à une concurrence toujours plus affûtée.