Le Grand Prix du Brésil 2025 restera sans doute l’un des moments forts de cette saison de Formule 1. Depuis plusieurs années, le circuit d’Interlagos promet des rebondissements spectaculaires, et cette édition n’a pas dérogé à la règle. Dès l’extinction des feux, l’intensité était palpable, tant sur la piste qu’au sein des stands, tandis que la météo capricieuse laissait planer l’ombre d’une course imprévisible. Les fans brésiliens, fidèles à leur réputation, ont offert une atmosphère électrique, portés par leur passion indéfectible.
L’écurie Red Bull, une fois de plus, s’est illustrée par sa maîtrise stratégique et la fluidité de ses arrêts. Max Verstappen, impérial, a su garder son sang-froid face à une opposition féroce, notamment des McLaren et des Ferrari, qui semblaient déterminées à bouleverser la hiérarchie. Derrière, Sergio Perez a mené une remontée impressionnante après un premier tour mouvementé, offrant de précieux points à son équipe pour le championnat constructeurs.
Côté Ferrari, la frustration s’est mêlée à la satisfaction. Charles Leclerc a réussi une course solide, naviguant habilement à travers le peloton et profitant des incidents devant lui pour s’immiscer dans le top 5. Carlos Sainz, malchanceux avec une stratégie pneumatique risquée, n’a pas pu exploiter pleinement le potentiel de sa monoplace sur ce tracé sinueux. Les deux pilotes affichaient cependant une détermination inébranlable, promettant de revenir plus forts lors des prochaines manches.
Mercedes a également connu un week-end en dents de scie, oscillant entre ambitions et réalité. Lewis Hamilton, déterminé à offrir un bon résultat aux Tifosi présents, a dû composer avec une monoplace capricieuse et une stratégie prudente qui l’a privé du podium. George Russell, lui, a su tirer parti des quelques opportunités pour marquer de précieux points, témoignant de la ténacité de l’équipe allemande malgré les obstacles.
McLaren a brillé grâce à Lando Norris, auteur de superbes dépassements, confirmant la montée en puissance de l’écurie britannique. Oscar Piastri, bien que discret lors de certaines phases de la course, a été l’auteur d’une belle prestation globale. L’équipe, qui place ses deux pilotes dans les points, confirme ainsi sa place parmi les outsiders au championnat et envoie un message fort pour la saison prochaine.
Du côté des équipes du milieu et fond de grille, Aston Martin a peiné à trouver le bon rythme mais a réussi à limiter les dégâts grâce à une stratégie alternative en fin de course. Alpine, quant à elle, continue de courir après la performance optimale. Pierre Gasly et Esteban Ocon ont livré un combat acharné pour franchir la ligne dans les points, démontrant que la compétitivité reste vive dans toutes les sphères du plateau.
Interlagos a également offert son lot de surprises et d’incidents : de la lutte acharnée dans le peloton au drapeau jaune causé par une collision en milieu de course, chaque tour a tenu les spectateurs en haleine. La gestion des pneumatiques et le timing des arrêts aux stands se sont avérés décisifs, avec plusieurs équipes qui ont misé sur des stratégies agressives, parfois payantes, parfois désastreuses.
À quelques courses de la fin du championnat, chaque point compte, aussi bien pour les rivaux au sommet que pour ceux qui cherchent à prouver leur valeur dans la hiérarchie. Le Grand Prix du Brésil a ainsi ravivé les enjeux, et la tension ne fait que monter alors que le paddock se dirige vers les dernières épreuves de la saison. Les fans peuvent s’attendre à de nouvelles batailles épiques sur la route du titre mondial, tandis que la passion de la Formule 1 continue de vibrer aussi fort que les moteurs sur la piste brésilienne.
