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McLaren a-t-il raté le podium à cause d'une erreur stratégique ?

McLaren a-t-il raté le podium à cause d'une erreur stratégique ?

Équipe FansBRANDS® |

La saison de Formule 1 2024 réserve son lot de rebondissements et le Grand Prix d’Espagne, disputé sur le circuit de Barcelone-Catalunya, n’a pas fait exception à la règle. Parmi les performances remarquées, celles des McLaren continuent d’alimenter les débats, que ce soit dans le paddock ou auprès des nombreux supporters. L’équipe britannique, désormais vectrice de grandes ambitions, a su montrer sa compétitivité face aux deux géants que sont Red Bull Racing et Mercedes. Mais la question qui subsiste est la suivante : McLaren pouvait-elle viser mieux que la troisième place lors de ce week-end catalan ? Retour sur une course stratégique et palpitante, où chaque détail a pesé lourd dans la balance.

Les qualifications du samedi avaient déjà donné le ton, Lando Norris s’offrant la pole position à l’issue d’un tour magistral. Ce résultat laissait présager un dimanche animé, le pilote britannique devant faire face à la pression de Max Verstappen et Lewis Hamilton, tous deux positionnés juste derrière sur la grille. Dès le départ, la bataille fut féroce, Norris concédant rapidement sa première place à un Verstappen au rythme irrésistible. Mais au-delà de cette perte initiale, c’est toute la stratégie de l’équipe McLaren qui fut mise à l’épreuve dans la suite de la course.

Le choix des pneus et des timings d’arrêts en course a constitué le nerf de la guerre lors de ce Grand Prix. McLaren a opté pour une stratégie à deux arrêts, visant à tirer profit de la dégradation progressive des gommes tendres. Cependant, le timing du premier arrêt de Norris, repoussé pour tenter l’undercut sur les leaders, s’est avéré coûteux puisqu’il s’est retrouvé bloqué dans le trafic derrière les Mercedes. Ainsi, une fenêtre manquée d’un ou deux tours peut parfois faire basculer tout l’élan d'une course.

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Si certains ont pointé du doigt cette stratégie trop conservatrice, il faut également souligner le rythme effréné de Verstappen. Le Néerlandais, fort d’une Red Bull toujours aussi redoutable en course propre, n’a laissé aucune chance à la concurrence une fois en tête. Derrière, Norris et l’équipe McLaren ont tenté de capitaliser sur chaque opportunité, mais la nécessité de dépasser d’autres pilotes après leur propre arrêt a limité leurs espoirs. La dégradation des pneus mediums en fin de relais n’a rien arrangé et a permis à Mercedes de maintenir la pression jusqu’au drapeau à damier.

Néanmoins, ce Grand Prix d’Espagne laisse entrevoir un avenir très prometteur pour McLaren. La montée en puissance de la MCL38 est indéniable et les marges de progression sont encore importantes. La dynamique de développement semble avoir pris de l’avance sur certaines équipes de pointe, ce qui donne tout son sens à l’approche méticuleuse de l’écurie de Woking. De plus, la capacité de Norris à maximiser le potentiel de la monoplace et à livrer des tours qualificatifs éclatants est un gage d’espoir pour les prochaines manches du championnat.

Côté pilote, l’entente avec Oscar Piastri permet d’établir une saine émulation et d’optimiser les stratégies d’équipe. Il devient évident que McLaren a désormais toutes les cartes en main pour s’immiscer régulièrement dans la lutte pour les victoires, à condition de parfaire la prise de décision stratégique et de tirer tout le parti possible de la gestion pneumatique. Alors, devait-on attendre plus de l’équipe en Espagne ? Peut-être. Mais au vu de la progression affichée cette saison et de la ténacité démontrée en piste, il ne fait aucun doute que McLaren sera un acteur majeur sur la scène de la Formule 1 en 2024.

À la sortie de Barcelone, l’engouement des fans McLaren est à son comble et l’ensemble du paddock reconnaît la force montante de cette équipe. Reste à voir si, dès le prochain Grand Prix, les éléments s’aligneront pour que l’équipe britannique transforme ses promesses en victoires éclatantes. Cela ne dépendra plus seulement de la voiture, mais surtout des choix tactiques et du sang-froid de ses pilotes lors des moments décisifs. Une chose est certaine : la bataille pour le sommet du championnat n’a jamais été aussi ouverte et palpitante !