Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a offert, une fois de plus, son lot d’imprévus et de combats acharnés en piste. Sur le tracé urbain de Bakou, réputé pour ses longues lignes droites et ses virages serrés, Lewis Hamilton a signé un début de week-end prometteur, affichant une confiance renouvelée au volant de sa Mercedes W15. Le septuple champion du monde, près de la victoire ces derniers mois, semble prêt à revenir sur le devant de la scène face à une concurrence de plus en plus féroce.
En effet, lors des premières séances d’essais libres, Hamilton a brillamment exploité les évolutions techniques apportées par Mercedes. Les améliorations du châssis et du système d’amortissement ont offert à la monoplace allemande une stabilité parfaite dans les nombreux freinages délicats de Bakou. Hamilton, s’exprimant devant la presse, n’a pas caché sa satisfaction : « La voiture se comporte de mieux en mieux. Nous avons franchi un cap important dans la compréhension de l’équilibre et de la gestion des pneus. » Cette assurance laisse présager une performance solide tout au long du week-end.
Mais le pilote britannique n’a pas été le seul à se faire remarquer. Ferrari, après un début de saison en dents de scie, a manifesté une nette progression en Azerbaïdjan. Charles Leclerc, très à l’aise sur ce circuit atypique, s’est montré particulièrement rapide lors des essais, confirmant les bons progrès du moteur Ferrari et du package aérodynamique. Les tifosi peuvent nourrir de vrais espoirs de podium, voire de victoire surprise, tant le rythme affiché par la Scuderia impressionne.
La tension monte également du côté de Red Bull. Max Verstappen, leader du championnat, doit composer avec une concurrence resserrée et des adversaires de plus en plus déterminés à le détrôner. Sa RB20 reste la référence en matière de performance brute, mais chaque dixième de seconde gagné par Mercedes ou Ferrari, sur un circuit aussi imprévisible que Bakou, pourrait tout changer lors des séances qualificatives et de la course. Sergio Pérez, toujours très compétitif sur ce circuit où il compte deux victoires, sera lui aussi à surveiller de près.
La particularité du circuit urbain de Bakou réside dans sa capacité à réserver des surprises. Les murs rapprochés, l’asphalte glissant et les nombreux secteurs rapides font de chaque tour un véritable défi pour les pilotes. La gestion des pneus, la fiabilité mécanique et la capacité à saisir la moindre opportunité lors des relances derrière la voiture de sécurité seront des clés incontournables pour décrocher le succès. Nul doute que les ingénieurs vont redoubler d’ingéniosité dans la préparation des stratégies et des réglages de dernière minute.
Hamilton, déjà victorieux sur ce tracé il y a quelques années, sait mieux que quiconque que la patience et la précision seront ses meilleurs alliés. Les fans du monde entier guettent la moindre annonce de la part des écuries, dans l’attente de voir si Mercedes pourra enclencher une nouvelle dynamique et inquiéter les Red Bull ou si Ferrari confirmera sa renaissance avec un retour éclatant sur le podium. Les premiers chronos marquent le début d’une bataille qui s’annonce spectaculaire, dans une saison où chaque point compte.
Alors que la grille de départ se dessine, tous les regards sont désormais tournés vers Bakou. Entre évolutions techniques, ambitions revues à la hausse et rivalités exacerbées, ce Grand Prix promet de marquer un tournant dans la saison 2024 de Formule 1. Les passionnés, toujours plus nombreux, peuvent s’attendre à des scénarios renversants et à des duels à couper le souffle jusqu’au drapeau à damiers. Rendez-vous dimanche pour découvrir qui saura dompter les pièges de la « Perle du Caucase » et inscrire son nom au palmarès de ce rendez-vous devenu incontournable.